Des chats, quelques fleurs (Rose, Cognassiers du Japon et Viorne), un écureuil roux...
Des chats, quelques fleurs (Rose, Cognassiers du Japon et Viorne), un écureuil roux...
Les photographies datent de mi avril 2019.
Près de notre deuxième hôtel (tous mes articles sont dans le désordre) à la fin du séjour à Osaka, il y avait heureusement des coins de verdure.
Les photographies de notre dernière (et entière) journée au Japon, où l'on a passé notre temps tranquillement à flâner dans ces jardins, ainsi que dans les petites ruelles traditionnelles environnantes, avant de repartir pour la France le lendemain matin.
C'est de ce côté qu'on avait rencontré des vieux chats malades mais très sympathiques. ^^ : http://cherrywoodgirl.blogspot.com/2020/02/osaka-nara-neko.html
Le parc de Tennoji :
J'ai trouvé ces statues très mignonnes !
Les Camélias en fleurs :
Les hérons sont peu farouches !
Et les Sakura en fleurs :
Les fleurs et pétales de cerisier, faisant le bonheur des moineaux friquets ou"Suzume" :
Rumiko Takahashi 高橋留美子, est l'une de mes mangakas favorites depuis mon enfance.
C'est avec les versions animées de Maison Ikkoku (Juliette, je t'aime) à la fin des années 80 et Ranma ½ au début 90's que j'ai découvert petite ses premiers "mangas" diffusés à la télé.
Une des rares dessinatrices à jongler entre le gore-l'horreur-le macabre, le romantisme et l'humour (dont la caricature), parfois les trois se mélangent dans une même série.
(Il y a des rééditions récentes, j'ai conservé mes Ranma d'époque, qui datent de 25 ans pour les premiers sortis).
Née en 1957, Rumiko Takahashi est très moderne et très en avance sur son temps. À l'époque où elle a débuté les femmes mangakas étaient rares je pense, ses publications étaient destinées aux adolescents et jeunes hommes. Ses mangas sont classés dans les genres Shōnen (pour la plupart) et Seinen.
Elle est la première femme mangaka a écrire des histoires et les illustrer dans "ces genres", même si je ne suis pas fan de classer des mangas selon le "sexe" (ou l'âge !) des lecteurs. Takahashi-san a un public très "large".
Interview traduite en français, pour le festival international de la BD d'Angoulême, c'est très rare de la présence de la mangaka dans les médias, c'est une personne très discrète...L'interview est très intéressante.
En 2019, la dessinatrice gagne le Grand Prix d'Angoulême, elle devient alors la deuxième femme a être récompensée de ce prestigieux prix international.
Je conseille toujours les œuvres originales sous format manga, qui sont plus de qualité (dessins et textes, les traductions sont aussi bien faites) que les versions animées, dans la version manga l'humour est plus fin.
Les histoires les plus macabres sont Inu-Yasha, Mao (un peu moins que le premier
cité), et surtout Mermaid Forest que je n'ai vu qu'en version animée, par défaut à l'époque, car au milieu des années 90 il y avait encore très peu de mangas (le format papier) traduits en français (Ranma faisait parti des touts premiers).
La tradition japonaise reste très
présente dans ses mangas, en particulier tout ce qui touche au monde des
démons, des fantômes, des monstres de la mythologie et du folklore
japonais : les Yôkai. Ainsi que différentes périodes de l'histoire japonaise. Et des lieux de vie des protagonistes : dôjô, sanctuaire, pension de famille...etc, des endroits typiquement japonais.
Au fil des décennies, on voit nettement l'évolution de son coup de crayon, et on reconnaît bien les époques 70-80 avec Urusei Yatsura et Maison Ikkoku (et dans les looks des personnages ^^). qui sont ses deux "premières" grandes séries :
- Et en 1980 avec Maison Ikkoku (Juliette, je t'aime en français), 15 tomes.
Que la mangaka écrit en même temps, les deux séries, qui connaissent un grand succès prennent fin à la même année, en 1987.
Je me suis mise à lire ce deuxième récemment :
Maison Ikkoku est classé dans le genre Seinen, c'est une "série romantique" et humoristique qui se déroule dans une pension de famille.
Yusaku Godai jeune étudiant, qui rate toujours ses examens à cause de ses fêtards voisins colocataires. Il décide de quitter la Maison Ikkoku. Mais quand arrive la nouvelle concierge Kyoko Otonashi, il ne souhaite plus partir de la pension en voyant la jolie jeune femme.
56 tomes (de 1996 à 2008)
J'avais déjà fait un article sur Inu-Yasha :
http://cherrywoodgirl.blogspot.com/2018/04/inuyasha.html
Rinne ~ 境界のRINNE :
Mao :
Sa dernière série commencée en 2019, donc déjà 4 tomes traduits en français.
Mao se rapproche de l'univers d'Inu-Yasha, en "un peu" moins gore (mais certaines scènes restent violentes et macabres). Je viens de finir le tome 3, l'histoire devient de plus en plus intéressante.
Le point négatif (pour moi) des deux dernières histoires : elles rappellent assez les précédentes séries, Rinne avec Ranma 1/2 sur le style et Mao avec Inu-Yasha, et c'est aussi un peu répétitif niveau personnages principaux et secondaires.