jeudi 28 janvier 2021

♥ Cats & Flowers

Quelques photos prises dans les jardins publics de Toulouse : le jardin de l’Observatoire astronomique de Jolimont, et un autre petit parc un peu caché que je viens de découvrir.


Des chats, quelques fleurs (Rose, Cognassiers du Japon et Viorne), un écureuil roux...

 


jeudi 21 janvier 2021

❀ Osaka Gardens ~ Tennoji

Les photographies datent de mi avril 2019.

 

Près de notre deuxième hôtel (tous mes articles sont dans le désordre) à la fin du séjour à Osaka, il y avait heureusement des coins de verdure.

Les photographies de notre dernière (et entière) journée au Japon, où l'on a passé notre temps tranquillement à flâner dans ces jardins, ainsi que dans les petites ruelles traditionnelles environnantes, avant de repartir pour la France le lendemain matin.

C'est de ce côté qu'on avait rencontré des vieux chats malades mais très sympathiques. ^^ : http://cherrywoodgirl.blogspot.com/2020/02/osaka-nara-neko.html

 

 Le parc de Tennoji :

 

J'ai trouvé ces statues très mignonnes !


Les Camélias en fleurs :


Les hérons sont peu farouches !


Et les Sakura en fleurs :

 

Les fleurs et pétales de cerisier, faisant le bonheur des moineaux friquets ou"Suzume" :


Mon sac à dos papillons ^^

mardi 12 janvier 2021

🖌️ Takahashi Rumiko ~ 高橋留美子

 Rumiko Takahashi 高橋留美子, est l'une de mes mangakas favorites depuis mon enfance.

C'est avec les versions animées de Maison Ikkoku (Juliette, je t'aime) à la fin des années 80 et Ranma ½ au début 90's que j'ai découvert petite ses premiers "mangas" diffusés à la télé.

Une des rares dessinatrices à jongler entre le gore-l'horreur-le macabre, le romantisme et l'humour (dont la caricature), parfois les trois se mélangent dans une même série. 

(Il y a des rééditions récentes, j'ai conservé mes Ranma d'époque, qui datent de 25 ans pour les premiers sortis). 


Née en 1957, Rumiko Takahashi est très moderne et très en avance sur son temps. À l'époque où elle a débuté les femmes mangakas étaient rares je pense, ses publications étaient destinées aux adolescents et jeunes hommes. Ses mangas sont classés dans les genres Shōnen (pour la plupart) et Seinen

Elle est la première femme mangaka a écrire des histoires et les illustrer dans "ces genres", même si je ne suis pas fan de classer des mangas selon le "sexe" (ou l'âge !) des lecteurs. Takahashi-san a un public très "large".

 

 
Autoportrait

 

Interview traduite en français, pour le festival international de la BD d'Angoulême, c'est très rare de la présence de la mangaka dans les médias, c'est une personne très discrète...L'interview est très intéressante.


En 2019, la dessinatrice gagne le Grand Prix d'Angoulême, elle devient alors la deuxième femme a être récompensée de ce prestigieux prix international. 

 

Je conseille toujours les œuvres originales sous format manga, qui sont plus de qualité (dessins et textes, les traductions sont aussi bien faites) que les versions animées, dans la version manga l'humour est plus fin.


 Les histoires les plus macabres sont Inu-Yasha, Mao (un peu moins que le premier cité), et surtout Mermaid Forest que je n'ai vu qu'en version animée, par défaut à l'époque, car au milieu des années 90 il y avait encore très peu de mangas (le format papier) traduits en français (Ranma faisait parti des touts premiers).


 La tradition japonaise reste très présente dans ses mangas, en particulier tout ce qui touche au monde des démons, des fantômes, des monstres de la mythologie et du folklore japonais : les Yôkai. Ainsi que différentes périodes de l'histoire japonaise. Et des lieux de vie des protagonistes : dôjô, sanctuaire, pension de famille...etc, des endroits typiquement japonais.


Au fil des décennies, on voit nettement l'évolution  de son coup de crayon, et on reconnaît bien les époques 70-80 avec Urusei Yatsura et Maison Ikkoku (et dans les looks des personnages ^^). qui sont ses deux "premières" grandes séries :

 
- En 1978 avec Urusei Yatsura (Lamu en français), 34 tomes, à gauche

- Et en 1980 avec Maison Ikkoku (Juliette, je t'aime en français), 15 tomes.

Que la mangaka écrit en même temps, les deux séries, qui connaissent un grand succès prennent fin à la même année, en 1987.

 

Je me suis mise à lire ce deuxième récemment :

 Maison Ikkoku est classé dans le genre Seinen, c'est une "série romantique" et humoristique qui se déroule dans une pension de famille.

Yusaku Godai jeune étudiant, qui rate toujours ses examens à cause de ses fêtards voisins colocataires. Il décide de quitter la Maison Ikkoku. Mais quand arrive la nouvelle concierge Kyoko Otonashi, il ne souhaite plus partir de la pension en voyant la jolie jeune femme.


 
Les pensionnaires de la Maison Ikkoku 

 

 Ranma ½ ~ らんま ½

 38 tomes (de 1987 à 1996)

 
 Genre : Shonen
Styles :  arts martiaux/comédie "romantique-humoristique"
d'après l'auteure un manga version kung-fu comique
 

Extraits de La Belle Ninja Konatsu, une version du conte de Cendrillon (de Charles Perrault) à la Rumiko Takahashi, un de mes chapitres préférés dans tout Ranma. Après autant d'années cela me fait toujours autant rire, j'ai conservé les mangas des années 90, alors je ne sais pas si les traductions des autres versions récentes sont identiques à la première.



Ranma ½ est la série qui a eu le plus fort succès en France. Elle fait également partie de mes favorites. 


Elle est aussi de loin la plus drôle, farfelue et loufoque de ses créations.
 
Lors d'un entraînement d'arts martiaux en Chine pour se perfectionner, Ranma, lycéen et son père Genma Saotome tombent dans des sources maléfiques qui les transforment au contact de l'eau froide : Ranma devient jeune femme et Genma un panda (ils retrouvent leur apparence de base avec de l'eau chaude). De retour au Japon, Ranma apprend qu'il doit épouser l'une des filles de Soun Tendo, le meilleur ami de Genma (une vieille promesse entre les deux pères durant leur jeunesse).

Une aventure humoristique axée sur les arts martiaux.
 





 
 
 Inu-Yasha ~ 犬夜叉 :

56 tomes (de 1996 à 2008)

 

Genre : Shonen
Thèmes : mythologie et folklore japonais
Époques : Sengoku (milieu XVème-fin XVIème siècles) et moderne (fin XXème-début XXIème siècles)
Styles : action / horreur 
 
 
 
Juste parce que j'aime les "anciennes" chansons d'Ayumi Hamasaki (ou Ayu) et que je regrette cette époque (il faut cliquer sur le lien dessus)

 

J'avais déjà fait un article sur Inu-Yasha :

http://cherrywoodgirl.blogspot.com/2018/04/inuyasha.html


Rinne ~ 境界のRINNE :

 
40 tomes (de 2009 à 2017)
 
Genre :  Shonen
Thèmes : monde des morts et de la réincarnation
style : humour / aventure
 

Depuis son enfance, Sakura Mamiya, lycéenne a le don de voir les fantômes. Elle fait la rencontre de son camarade de classe Rinne Rokudo (qui passe la plupart de son temps à sécher les cours) mi humain, mi-shinigami (kami de la mort). Tous les deux vont s'associer, avec l'aide du petit chat noir de Rinne : Rokumon,  pour essayer d'aider les fantômes coincés dans le monde des vivants, et à envoyer les âmes errantes et enfin apaisées à trouver leur place dans leur véritable monde, l'au-delà.
 
 
Je n'ai découvert Rinne que récemment. Je n'ai pas encore fini de la lire, mais elle fait partie des mes favorites, malgré qu'elle semble avoir eu un peu moins de succès que les autres, c'est dommage, elle est passée inaperçue (du coup c'est difficile de trouver les tomes) en France.

C'est vraiment une bonne série même si les couvertures ne donnent pas spécialement envie au premier coup d’œil, j'ai accroché de suite au style, à l'histoire et aux personnages !
 
Par contre j'ai essayé juste un épisode en animé, et ça ne prend pas, peut-être un peu trop enfantin (?), pour moi rien ne vaut le format papier. 

C'est une série qui plait/plaira aux fans de Ranma 1/2.

 

Mao :

 Sa dernière série commencée en 2019, donc déjà 4 tomes traduits en français.

Genre : Shonen
Époques : 21ème siècle et  ère Taisho (1912-1926)
Style : action /enquêtes / aventure

Nanoka Kiba, collégienne en dernière année, décide de retourner sur les lieux où elle a perdu ses parents lors d'un accident quand elle était enfant. Elle se retrouve projetée au début du XXème siècle et fait la rencontre de l'étrange personnage de Mao, un chasseur de yôkai.


Mao se rapproche de l'univers d'Inu-Yasha, en "un peu" moins gore (mais certaines scènes restent violentes et macabres). Je viens de finir le tome 3, l'histoire devient de plus en plus intéressante.


 

Le point négatif (pour moi) des deux dernières histoires : elles rappellent assez les précédentes séries, Rinne avec Ranma 1/2  sur le style et Mao avec Inu-Yasha, et c'est aussi un peu répétitif niveau personnages principaux et secondaires.