❀ Les Jardins des Martels / Musée de Rabastens (Kimonos/Origamis)

 Une journée de mi-avril, dans le département du Tarn :

 

 Je suis allée dans la ville de Rabastens, pour y découvrir son musée.

Spécialement pour voir l'exposition "Kimono, Sentir la Saison sur Soi[e" : une exposition temporaire (jusqu'au 30 octobre 2022) mélangeant Kimonos et Origamis.

Les Kimonos anciens sont de la collection privée d'Anita Henry, et les créations en Origami de Corinne Déchelette (Peaurigami).

Les pièces présentées sont celles qui sont dans leur livre paru en 2020 (que j'avais acheté lors de l'exposition de Kokeshi) :

 

Kimonos et Obis d'Anita Henry :

Je suis vraiment très fan de ce kimono rose printanier avec le couple de Canards Mandarins et les branches de Magnolia en fleurs, ainsi que de ce ce obi Ohanami.

Kimono "Sous les branches des Magnolias", datant des années 60, en soie;

Fukuro Obi "Ohanami", deuxième moitié du XXème siècle, en soie.

Celui-ci aussi un Kimono d'été (un kimono d'été n'est pas un yukata) beau et très original, autant dans les motifs que les couleurs, les vagues me font penser à des pétales de Chrysanthèmes, et ce obi est merveilleux avec les Œillets Nadeshiko et les Cormorans. 

Kimono "Les embruns", datant des années 30, en soie d'été;

Nagoya Obi "Pêche au cormorans", années 30, en soie d'été.

 

Droite : Nagoya Obi "Vol au coucher du soleil", années 30.

 

Quelques des planches avec les créations en Origami de Corinne Déchelette, qui accompagnent les kimonos :

Les papiers sont magnifiques, et j'adore particulièrement l'idée des pliages avec les différents types de Obis et de nœuds "Musubi" :

 

Éventail de 45 motifs de papier Chiyogami

 

Dans le musée, il y a une salle consacrée à une artiste de la région, née à Toulouse : Jane Atché (1872 - 1937).

Son nom n'est pas connu, pourtant elle a réalisé une affiche très célèbre pour du papier à cigarette en 1896.

 Et elle a élève d'Alfons Mucha à Paris. Son style est assez proche de lui.

Sa petite sœur, Louise était la modèle de ses affiches.

Une jolie découverte ! Les femmes artistes de cette époque étaient rares...

 Gauche : Rêverie, 1897

Droite : Méditation, 1897

Peinture sur porcelaine par Evalina Guenthoer (Rêverie) et Bourotte-François (Méditation)

 

De gauche à droite : Le Gui et le Houx, 1899

Puis dans l'après-midi, retour aux Jardins des Martels, (qui est à une dizaine de kilomètres de Rabastens) à Giroussens.

Classé "Jardins Remarquables de France", les jardins sont aussi connus pour le Festival des Lotus, qui a lieu chaque année début/mi juillet.

 La dernière fois que je m'y suis rendue, c'était aussi en avril, en 2017, il y a 5 ans. À l’époque j'étais aussi en admiration devant le Cerisier aux fleurs roses/blanches...(photos vers la fin de l'article).

J'ai réussi à "capturer" ce moment rapide et tellement magique, d'un papillon Flambé sur le Cerisier japonais.

Même si je me promène encore plus dans la nature ces dernières années (encore plus depuis la pandémie), j'ai rarement l'occasion de photographier une telle scène...

C'est le même Cerisier, sous un autre angle les Pompons roses ressortent bien avec les feuilles vertes de l’Érable.

Pivoine

Je suis très fan de ce Cerisier aussi, ses teintes d'un blanc-rosé sont si délicates :

Il y avait presque toutes les couleurs sur les feuilles de cet érable : du vert, du jaune, de l'orange, du rouge...